« Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Les premiers mots du Ressuscité dans le jardin de Pâques sont d’une tendresse extraordinaire : parle-moi de tes larmes, elles m’importent plus que tout, je me soucie de ton cœur qui tremble.
Les larmes de Madeleine sont le trésor du Ressuscité. Il les recueille une à une, dans ses archives éternelles, comme des déclarations d’amour.
« Femme, pourquoi pleures-tu ? » C’est moi, c’est toi que la Parole convoque, c’est mon (ton) nom qu’il faut écrire à la place de « femme ».
Le Dieu biblique est un ramasseur de larmes. Il les compte toutes et les garde dans son amphore, tel le nomade du désert qui dépose comme des perles au fond de son outre de cuir les petites gouttes de rosée qu’il a recueillies dans la nuit.
La miséricorde est une question de compassion et de mains. Dieu pardonne, non pas par un décret, mais par une caresse (pape François).
Le contraire de l’amour n’est pas la haine, mais l’indifférence.
Ermes Ronchi. Cliquer ici.
Bonne méditation.
Femme, pourquoi pleures-tu ?
